Depuis plus de 2 ans, j'ai choisi de ne travailler qu'avec des pierres éthiques, soit issues de mines responsables et à échelle humaine, soit revalorisées en les récupérant sur d'anciens bijoux, ou à des collègues qui ne les utilisent pas.

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J'ai choisi de quitter progressivement mes anciens lapidaires pour privilégier l'achat et l'utilisation de pierres fair-mined et fair traded, de l'extraction à la taille, et jusqu'à mon atelier. Ces pierres sont en effet acquises chez des lapidaires ou des revendeurs attestant sourcer leurs produits, travaillant et achetant directement leur marchandise auprès de familles justement rémunérées, loin des cartels et d'un travail bafouant les droits de l’Humanité et des Enfants.

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Les pierres que je choisis désormais proviennent de petites mines responsables et à tailles humaines et...

... Et bien oui, coûtent plus cher !

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C'est un choix que je fais avec beaucoup de force et de conviction car je ne pouvais plus gérer le poids de cette dissonance cognitive posée par l'utilisation de minéraux dont j'ignorais la provenance mais dont je pouvais aisément deviner les dommages collatéraux. À ma toute petite échelle et avec mes tous petits moyens je pense devoir agir pour un monde meilleur, ou tout du moins un monde un peu moins pire, et je ne peux plus participer consciemment à des maltraitances humaines ou écologiques sous prétextes qu'elles se passent loin de chez moi.

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Je peux dorénavant vous assurer que les pierres qui composent majoritairement les créations de l'Atelier sont époustouflantes, éthiques, et qu'elles sont choisies une à une avec soin. Je suis certaine qu'elles vous mettront des paillettes dans les yeux, comme elles le font en tout cas avec moi, et je suis comme une gosse en entrant chaque matin dans mon atelier pour travailler avec des pierres aussi incroyables! En plus de m'alléger le cœur et la conscience, elles me permettent de travailler des pièces encore plus merveilleuses et féeriques qu'auparavant, tout en me laissant l'esprit tranquille et le cœur joyeux.

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Pour en savoir plus, je vous invite à lire l'article de blog que j'y ai consacré → par ici